Ismaël Touré a été enterré vendredi dernier à Paris, la capitale de la France. Avec la perte du chanteur et compositeur sénégalais, fondateur du légendaire groupe Touré Kunda, survenue le lundi 27 février à l’âge de 73 ans après une longue maladie, c’est une page de la musique africaine qui se tourne.
En hommage à ce groupe emblématique et avec une touche de nostalgie, Music In Africa vous invite à redécouvrir la discographie des pionniers de la world music, composée de 13 albums, dont 3 disques d’or.
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Ce groupe, qui a traversé les époques, a touché toutes les générations et s’est imposé tant en France qu’à l’international.
Avec plus de 700 concerts et festivals à travers le monde, les frères Touré sont incontestablement des icônes éternelles, gravées dans le panthéon de la musique africaine et mondiale. Ensemble, revisitons quelques-unes des œuvres musicales qu’ils ont offertes au public au cours de leurs 40 ans de carrière exceptionnelle.
(Photo) : Ismaïl et Sixu Tidiane, membres des Frères Touré Kunda, l’un des groupes les plus iconiques de la world music.
« E’mma »
Le premier album à succès des frères Touré inclut le morceau « E’mma ». Avec sa mélodie pop fusionnée à des influences africaines, c’est sans conteste l’un des titres les plus captivants de la discographie de Touré Kunda. L’album a été publié en 1980 par Celluloid.
La cassette, qui se distingue par une sonorité globalement reggae mêlée à des rythmes et harmonies latines, inclut également des titres remarquables tels que « On verra ça », « Baounane » et « Samala ».
« Karadindi »
Ce morceau figure dans l’album “Toubab bi”, publié en 1986 par Trema. Cet opus se distingue par une approche plus pop comparée aux œuvres antérieures des frères Eléphants. En conséquence, “Toubab bi” paraît moins authentique, mais la force et la beauté fondamentale de compositions telles que “Karadindi” permettent à l’opus de s’affranchir occasionnellement d’une surcharge sonore, conservant ainsi le caractère naturel et authentique des racines des Touré.
« Yo, Fatou »
L’album Sili Beto sort chez Trema en 1992. Il contient 11 morceaux, dont “Fatou Yo”, l’une des chansons les plus connues du groupe Touré Kunda. Cette chanson est en fait une comptine très répandue à travers toute la Sénégambie.
La version traduite présentée dans l’album Sili Beto se présente ainsi : “Mon nom est Fatou, la charmante Fatou / Comme tous les enfants de ce monde / Je suis ravie de porter ce joli prénom / Bientôt, je serai adulte / Je grandirai comme tous les enfants.”
“Natalia”
En toute honnêteté, j’ai eu du mal à choisir entre les titres captivants de “Fodé” qui invite à une danse irrésistible, “Nidiaye” avec son lyrisme émouvant et intemporel, et la superbe chanson “Natalia” figurant dans l’album du même nom sorti chez Celluloid en 1985.
Natalia profite d’une entente distinctive avec des accroches accrocheuses. C’est un album robuste qui met en avant les remarquables talents vocaux des frères.
“Mame Malick Sy” devient le nom qui résonne dans les rues, portant avec lui l’esprit d’une époque révolue, mais jamais oubliée.
Le nom “Mame Malick Sy” a brillé de succès au Sénégal, le terreau fertile des Touré Kunda.
En célébration d’Elhadji Malick Sy, le pionnier sénégalais de la confrérie soufie tidiane, une tradition spirituelle musulmane née en Algérie, le morceau a suscité un vif intérêt sur les ondes locales.
Avec sa fusion de batteries puissantes et de synthétiseurs doux se mêlant harmonieusement aux instruments traditionnels africains tels que le balafon et la kora, l’opus “Mousslai”, paru en 1996 chez Warner Music, incarne l’essence même de l’art de Touré Kunda !