Ablaye Cissoko est né en 1970 à Kolda dans une famille de griots. Il commence à jouer de la kora dès l’âge de 8 ans et donne son premier concert à 12 ans. Il intègre ensuite le Conservatoire de musique de Dakar et forme un ensemble de 10 choristes avec ses frères et sœurs. En 1986, il se produit pour la première fois à l’international à Oslo, en Norvège. Plus tard, il découvre Saint-Louis du Sénégal, une ville pour laquelle il a un coup de cœur, et y crée le groupe Ninki-Nanka, qui se produit régulièrement à travers le pays.
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En 1996, Cissoko rencontre Jacques Higelin lors d’un concert. Il participe par la suite au Printemps des cordes au CCF de Dakar ainsi qu’au festival de Kora à Sédhiou en Casamance. En 2000, le jazz entre dans sa vie et il joue avec le groupe « African Project » composé de Philippe Selam au saxophone, Linley Marthe à la basse, Gilles Renne à la guitare, Aziz Diop à la batterie et Ali Keita au balafon pour le festival « Saint-Louis Jazz ».
En 2001 et 2002, il se produit à nouveau au festival Saint Louis Jazz sous la direction de François Jeanneau avec le groupe « Saint Louis Jazz Orchestra » (orchestre Eurafricain de Jazz) accompagné de Kiki Bocandé à la basse (Sénégal), Andrea Esperti au trombone (Italie), Volker Goetze à la trompette (Allemagne) et Stéphane Kerecki à la contrebasse (France), entre autres. En juin 2001, il enregistre un CD avec la Bande Marco Jazz et part en tournée au Kazakhstan et au Kirghizistan. Ablaye Cissoko attend 2003 pour enregistrer ses propres compositions avec Diam sous le label Ma Case Records.
Ablaye Cissoko s’inspire ensuite d’une légende ouest-africaine du XIIème siècle, celle de Kimintang le Griot rouge. L’album Le Griot Rouge, toujours chez Ma Case Records, permet à Ablaye Cissoko de gagner une renommée internationale en 2005. Sa rencontre avec le trompettiste allemand établi à New York, Volker Goetze, aboutit en 2009 à l’album Sira. Dans cet album, ils mêlent modernité et tradition, jazz et musique africaine, avec une grande pureté.
En 2011, Ablaye Cissoko, dont l’objectif au-delà de la musique est “d’apaiser le cœur des hommes”, se nourrit d’une nouvelle rencontre avec le multi-instrumentiste marocain Majid Bekkas. Cette collaboration aboutit à Mabrouk, une fusion entre jazz, musique arabe, orientale et africaine. En 2012, Ablaye Cissoko retrouve Volker Goetze pour l’album Amanké Dionti.