Dans une chanson de trois minutes, la chanteuse gambienne Mary Njie célèbre avec fierté sa propre beauté. “Ni ma mel”, sa nouvelle création egotrip, est une œuvre intrigante, enregistrée sur des rythmes jolofbeats.
(Photo) : la chanteuse originaire de Gambie, Mary Njie.
Le jolofbeats, un nouveau style musical sénégalais fusionnant la pop et les rythmes traditionnels du sabar, avait été employé par ses ardents partisans pour aborder des thèmes relatifs à l’amour, la société et la politique.
Cependant, la Gambienne Mary Njie découvre de nouveaux horizons avec ce style flexible, en l’ajustant à un texte captivant et provocateur où elle chante ses propres louanges.
Ce mode d’écriture, souvent désigné sous le nom d’egotrip, est largement répandu dans le rap. Cependant, Mary a bénéficié de l’aide du beatmaker sénégalais Jeuss Beats pour l’adapter au jolofbeats.
Parmi les collaborateurs de son single produit par Mary Music Entertainment figurent Diaw Diop Didi (paroles), Bamss (mixage et mastering) et PACDeejay (réalisation vidéo). https://newstop.africa/tyla-et-gunna-une-collaboration-musicale-en-vue/ chorégraphie a été réalisée par Prince du groupe All Style Dance.
Originaire d’Atlanta, en Géorgie (États-Unis), Mary Njie a développé une passion pour la musique dès son enfance, inspirée par son père, un promoteur sénégambien de grande renommée.
Entre la Gambie et les États-Unis, son pays d’adoption, elle absorbe les cultures wolof et afro-américaines, qui façonnent profondément sa sensibilité artistique.
Dans ses créations, Mary explore constamment de nouvelles voies. Par exemple, dans « Life », elle s’aventure avec un reggae très rythmé et entraînant.
Avec « Ni ma mel », jolobeats présente une fois de plus son incroyable polyvalence, promettant de ravir les mélomanes de la Gambie, du Sénégal et même au-delà des océans.