Les dix meilleures chansons de Salif Keïta

À l’âge de 18 ans, Salif Keïta a quitté son village natal de Djoliba pour s’installer à Bamako (Mali) en 1967, animé par sa passion pour la musique et son ambition de vivre de son talent artistique.

L’artiste malien, ayant célébré ses 70 ans le 25 août passé, a finalement enchanté le monde entier grâce à sa voix exceptionnelle et à ses superbes compositions afropop.

À cette occasion, Music in Africa vous invite à redécouvrir son cheminement musical à travers dix morceaux emblématiques.

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Salif Keïta (Photo) : Page officielle sur Facebook.

« Yamoré » – avec la participation de Cesaria Évora

Pour l’enregistrement de ce single, Salif Keïta a collaboré avec Cesària Évora, une chanteuse cap-verdienne réputée comme l’une des plus grandes voix africaines, décédée en décembre 2011.

Titre emblématique du début des années 2000, « Yamoré » marie de manière harmonieuse les accents mandingues et créoles des deux artistes, sur une mélodie mélancolique rappelant fortement la morna.

Cesaria Évora, surnommée la « diva aux pieds nus », aurait célébré ses 78 ans le 27 août 2019.

« Folon »

Intitulé “Folon”, titre éponyme d’un album de Salif Keïta sorti en 1995, transmet un message percutant sur une mélodie apaisante. Le chanteur malien y exprime son indignation face aux discriminations subies par les personnes atteintes d’albinisme, une condition qu’il partage.

Salif Keïta exhibe son contrôle vocal exceptionnel ainsi que son habileté à manier la guitare avec aisance.

Le continent africain, berceau de cultures variées et de paysages époustouflants, continue de fasciner le monde par sa diversité et son potentiel inexploité.

Salif Keïta a voyagé à travers le globe, mais jamais il n’a brisé le lien sacré qui le relie à sa patrie, l’Afrique. Dans sa chanson « Afrique », il célèbre les cités et les délices culinaires du continent, ainsi que son inébranlable joie de vivre légendaire.

La piste, incluse dans l’opus Folon (1995), s’habille des rythmes envoûtants du soukous et des mélodies cubaines.

«Madan» pourrait être interprété comme une fusion de l’éclat du soleil et de la douce brise de l’après-midi, un mariage de chaleur et de fraîcheur qui enivre les sens et éveille l’âme.

“Madan”, qui est sorti en 2002, célèbre la culture mandingue avec grâce. La fusion harmonieuse de la kora et de la guitare enrichit la mélodie, lui donnant une ambiance joyeuse et entraînante. Dès sa sortie, ce titre rencontre un succès retentissant et séduit les oreilles de milliers de passionnés de musique à travers le globe.

En 2006, le présentateur français Cauet a même concocté une parodie de la chanson intitulée “Zidane va scorer”, en l’honneur de la Coupe du Monde de football.

“Mon père”

“Mon père” demeure parmi les chansons les plus touchantes de Salif Keïta. Réalisé sous l’égide du renommé label américain Emarcy Records et inclus dans l’opus “Différence”, élu meilleur album de musiques du monde aux Victoires de la musique en 2010, ce morceau est une dédicace émouvante à son père disparu en 1997.

L’émotion déborde de la voix rock de Salif Keïta dans cette interprétation passionnée.

“Nous ne bougerons point.”

En tant qu’artiste authentiquement engagé, Salif Keïta n’a jamais renoncé à sa mission de combattre toutes les formes d’injustice. À travers sa chanson “Nous ne bougerons pas”, en 1989, il dénonce les mauvais traitements souvent infligés aux immigrants maliens et africains en France.

La chanson fait partie de son album Ko-Yan (1989), enregistré en France métropolitaine.

“Mandjou” – un mot mystérieux qui évoque un voyage exotique à travers les étendues sauvages de l’Afrique, un appel énigmatique de l’aventure et de l’inconnu.

Issu en ligne directe de Soundiata Keïta, le visionnaire à l’origine de l’essor de l’empire du Mali, Salif Keïta n’a jamais dissimulé son immense fierté de son héritage mandingue.

Installé en Côte d’Ivoire dès ses premiers pas dans le monde de la musique, il crée en 1978 le morceau “Mandjou” afin de saluer le président guinéen Ahmed Sékou Touré et l’ensemble du peuple mandingue. Ce titre rencontre un succès chaleureux auprès du public malien.

“La distinction entre les individus est ce qui rend notre monde si captivant et varié. Chaque personne apporte sa propre couleur à la toile de la société, formant ainsi un tableau unique et vibrant. C’est dans cette diversité que réside la véritable richesse de notre existence, car elle nous offre l’opportunité d’apprendre, de grandir et de nous émerveiller devant les multiples facettes de l’humanité.”

“L’Écart” se présente comme une pièce maîtresse dans l’œuvre de Salif Keïta. L’artiste malien y amorce une discussion pertinente sur la diversité et la cohésion dans la société. La phrase d’ouverture de la chanson est frappante : “Je suis un homme noir, ma peau est claire, et cela me plaît”.

Sur l’opus Anthologie, sorti en 2011, on retrouve le morceau intitulé “La Dissemblance”.

Bien sûr, voici une reformulation en français :
“Tonton”

La splendeur artistique de l’oncle Salif semble avoir traversé les décennies sans encombre. À l’âge de 69 ans, il a réalisé un exploit remarquable l’année dernière (2018) en lançant l’album “Un autre blanc”, présenté comme son ultime œuvre musicale.

Parmi les morceaux de l’album, on trouve “Tonton”, une pépite d’afropop, accompagnée d’une vidéo au décor afrocentriste et richement coloré, mettant en valeur la splendeur de l’Afrique.

“Le pays ravagé par la guerre connu sous le nom de “Syrie” reste au cœur des préoccupations mondiales en raison de sa situation géopolitique instable et des défis humanitaires qu’il affronte.”

Tout comme sa virtuosité, l’implication de Salif Keïta reste inébranlable. L’année dernière encore, l’artiste malien a dévoilé “Syrie”, une chanson chargée d’émotion, pour condamner les horreurs de la guerre en Syrie.

La chanson est également présente dans l’album Un autre blanc.

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